Vous avez envie de prendre l’air et de vous croire en vacances à la montagne l’espace de quelques minutes? Enfilez une tenue confortable , chaussez les raquettes et suivez Claire du Blog de voyages Wlaps.
Je pratique la randonnée pédestre durant toute l’année, et dès que vient l’hiver, je sors les raquettes. Avec mon compagnon, nous allons souvent dans le Massif Central ou dans les Hautes-Pyrénées faire des raquettes.
Ce jour-là, nous sommes en janvier, le soleil brille et il est 8h. Nous prenons la route pour Cauterets et le Pont d’Espagne. Nous partons depuis le parking, et entamons la montée. Pour le moment, la forêt est dans l’ombre et le froid est mordant. La neige est gelée, elle crisse sous nos pas et nous progressons lentement pour ne pas glisser sur les plaques gelées. La montée se poursuit, et enfin, nous sortons de dessous les arbres. Le soleil est là, haut déjà dans le ciel et le ciel bleu est garant de jolies photos.
Nos pas nous amènent à longer un ruisseau gelé, que c’est joli ! Puis, enfin, nous atteignons notre but : le lac de Gaube. Nous sommes souvent venus au bord de ce lac en été ou en automne, mais c’est la première fois que nous y venons alors qu’il y a de la neige partout. L’endroit est superbe ! Le soleil, la neige et le lac : un cocktail parfait pour cette si belle journée. Nous nous rendons au bord du lac pour nous rendre compte de l’épaisseur de la glace. Puis, nous nous posons sur un rocher, face au lac, et profitons de ces beaux paysages pour sortir notre casse-croute.
Puis, nous reprenons notre chemin et longeons le lac par la droite. Notre nouvel objectif est le refuge, qui se trouve à 1h30-2h00 de là. Nous suivons les traces des personnes qui sont passées les jours précédents, ici. La neige commence à se ramollir, nos pas s’enfoncent de plus en plus, malgré les raquettes. Nous ne croisons pas grand monde durant notre montée, ce qui nous permet de profiter pleinement du calme de la montagne. Nous passons un plateau, et après une dernière montée, nous arrivons enfin au refuge. Il est dans l’ombre, mais ça valait carrément le coup de venir jusque là ! Nous faisons une pause, puis nous reprenons le même chemin qu’à l’aller.
A la descente, une mer de nuage nous trouve au-dessus du lac, et nous raccompagne au parking. Ce fut vraiment une belle journée dans les montagnes, nous avons pris un grand bol d’air. Maintenant, nous n’avons qu’une hâte, revenir au plus vite pour faire à nouveau des raquettes dans nos chères Pyrénées.