Cela ne vous concerne pas forcément mais avant que cela vous arrive, lisez tranquillement ces quelques lignes pour comprendre le mal qui vous ronge ! Cela peut arriver à n’importe qui, homme ou femme, fragile ou endurant, jeune ou plus âgé, le Mal des Montagnes peut vous surprendre à n’importe quel moment, ne minimisez pas les signes que vous envoie votre corps et écoutez le ! Vous êtes comme tout le monde !!
Les causes et conséquences du mal des montagnes
Lorsque l’on effectue une ascension en montagne, la quantité d’oxygène dans l’air diminue progressivement. Il y a une baisse de la pression atmosphérique en même temps que l’altitude augmente. Cela entraîne également une réduction de la quantité d’oxygène disponible au niveau cellulaire. Il y a une mauvaise régulation du flux sanguin dans le cerveau et/ou dans les poumons. La montée en altitude a été trop rapide. En théorie, on devrait effectuer un écart de dénivelé de 300 à 400m par jour uniquement. Les ascensions proposées par les Tour Opérator pour grimper sur l’Himalaya durent 4 jours alors qu’il faudrait au moins 6 à 7 jours pour effectuer cette randonnée !! Il serait sage que l’humain prenne conscience de son corps et le laisse s’acclimater progressivement. Dans le cas contraire, un sentiment d’accélération des battements du cœur risque de vous toucher et vous serez tout essoufflé lors du moindre effort et même au repos. Vous serez victime de nausées, vertiges, insomnies et grosses fatigues, vous pourrez même souffrir de vomissements voire d’irritabilité.
Qui est touché ?
Environ 1 personne sur 3 est touchée par le Mal Aigu des Montagnes. Ce sont des personnes qui arrivent trop vite en altitude, sans passer de paliers progressifs. Elles étaient au niveau de la mer (environ 0m d’altitude) et prennent souvent l’avion pour arriver à leur destination. Les premiers signes surviennent entre 4h à 8h après l’arrivée et sont anodins : mal de crâne, fatigue, difficultés à dormir et œdèmes localisés. Dans un pourcentage minime, cela peut aller jusqu’au coma, à l’œdème pulmonaire ou cérébral. Des personnes effectuant un aller – retour en téléphérique ont le temps d’admirer le paysage, de redescendre sans être victimes du mal des montagnes. Au-dessus de 2000 mètres, seulement 20% des personnes peuvent être touchées alors que passé 4000m, nous serions une bonne moitié à souffrir des effets de l’altitude. Bizarrement, les personnes plus âgées semblent courir moins de risque. Et pour une fois en montagne, les enfants courent les mêmes risques que les adultes. Le mal des montagnes disparaît dès que l’on redescend ou lorsque l’on est acclimaté. Il est fréquent mais pas dangereux même si cette impression que votre crâne va exploser ne s’arrête que très progressivement.
Ce qu’il faut faire pour minimiser le Mal des Montagnes
Pour minimiser le Mal des Montagnes, il faut s’entraîner physiquement avant le départ, cela ne vous protégera pas du mal des montagnes mais vous permettra de préparer votre corps à ce changement d’environnement. Une fois sur place, vous devez penser à aller doucement et progressivement. Toujours marcher lentement et respirer tranquillement et ne pas faire d’efforts inutiles et inconsidérés, en un mot : économisez vous ! Si vous sentez que quelque chose cloche, alors arrêtez vous immédiatement. Ne jouez pas au héros et pensez à vous hydrater et à manger équilibré et régulièrement.
Contrairement à ce que l’on croit, le Mal des Montagnes peut arriver à n’importe qui. Un peu comme le mal de mer qui peut surprendre le plus aguerri des marins. Ne vous lancez aucun défi et soyez toujours à l’écoute de votre corps et de votre respiration.